Allez les yeux invisibles vers le beau.

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29/12/2013

Psycho pratique...(8)

Suite...

 

Qui commence ?


C'est maintenant que nous choisissons qui exprimera ses besoins en premier. Engageons-nous à poursuivre le dialogue jusqu'à ce que les besoins de chacun soient satisfaits par des actions que chacun a l'élan d'entreprendre. Ecrivons la manière dont nous allons engager la conversation avec l'autre.

 

Commençons à parler.


Imaginons comment nous serons lorsque nous commencerons cette danse de la communication. Comment allons-nous rester concentré sur la formulation de demandes claires et serons-nous à l'écoute de nos sentiments par rapport à ce qui nous sera demandé ? Mettons par écrit une stratégie qui nous aidera à poursuivre la danse de la communication jusqu'à ce que les besoins de chacun soient satisfaits.


(Extrait de "Nous arriverons à nous entendre" de Marshal B; Rosenberg, Shari Klein & Neill Gibson - Ed. "Jouvence" - 2010)

28/12/2013

Psycho pratique...(7)

images-2.jpegNous arriverons à nous entendre :

 

NOUS POUVONS UTILISER chacun de ces exercices comme guide pour :


1) Acquérir la clarté dont nous avons besoin pour comprendre ce qu'il s'est passé lors d'une dispute qui nous a mis en colère.


2) Identifier nos sentiments et nos besoins.


3) Identifier les actions que nous pouvons entreprendre pour satisfaire ces besoins.


4) Adresser les demandes claires et réalisables à nous-même et à d'autres.


6) Créer des relations réellement satisfaisantes.

 

"Je veux" plutôt que "je ne veux pas".


Tentons d'identifier les actions que nous aimerions voir entreprises et écrivons celles qui sont formulées de manière négative comme "cesser de", "ne pas faire", "arrêter de", etc. Traduisons-les en actions positives qui nous permettent de satisfaire nos besoins ici et maintenant.

 

Des demandes d'action claires.


Concentrons-nous sur ce que nous et les autres avons le pouvoir de faire - celui de rendre, par notre propre intention, la vie plus belle en formulant une demande "au temps présent". Mettons ces demandes par écrit.

 

Identifions les sentiments et besoins de l'autre.


Maintenant que nous y voyons clair, réorientons notre conscience vers les autres, relions-nous à leurs sentiments et à leurs besoins et tentons de trouver des actions susceptibles de contribuer à répondre à leurs besoins. Mettons-les par écrit.

 

(Extrait de "Nous arriverons à nous entendre" de Marshal B; Rosenberg, Shari Klein & Neill Gibson - Ed. "Jouvence" - 2010)


La suite demain...


(Lundi, lisez "La petite note de Franck" où l'action positive sera au centre de mon propos)

27/12/2013

Textes pour grandir... (3)

ITINÉRAIRE D’UN HOMME

  

images-2.jpegPenser, méditer, il veut comprendre le message que sa conscience a mis en place. Son savoir apparaît immense, mais lui se montre démesurément ridicule aux yeux de certains. Sa force, sa capacité à pouvoir par sa seule volonté de lancer ses chevaux de son cerveau à l’assaut de ces imbéciles l’emprisonne dans le recoin de sa richesse intérieure. Mais comme sa connaissance se rêve sans limites, il a peur de tirer sur les rênes pour freiner son intelligence. Un itinéraire favorable, alors, se trace merveilleusement devant lui, vers une de ces directions, dont son esprit à la possibilité d’en mesurer la longueur. Il prend à nouveau conscience du beau voyage à parcourir, pour aller vers ce point de mire, vers ce soleil éclatant. Ainsi, son inconscient s’entête à le dévier de cette route enchantée, pourquoi ne pas comprendre ou ne pas aimer le sérieux de cet homme, de toute évidence, il possède en lui de sublimes songes. Par prouesses, il emmena ses acolytes vers la rivière de l’existence et sur le chemin de l’amour, car l’important pour nous tous réside dans le devoir de vivre, d’espérer, et de croire. Non seulement en nous-mêmes, mais à cette lumière qui brille à distance. De la sorte s’épanouit la grâce de cette noble âme dont le destin s’obstine dans sa tête à ce que la vie devient la plus positive pour l’universel monde.


(Texte inédit de Pôl Kraly - "Itinéraire d'un homme vers la lumière").


à suivre...

17/12/2013

Textes pour grandir... (2)

 

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L’HOMME SANS COSTUME

 

L’homme est pour une grande part, absent de lui-même, de cette révélation qui le met en cause  ; voilà la raison simple ou sotte de se vouloir se grandir. En même temps qu’il essaie de paraître de lui-même par la pensée, l’homme s’habitue à lui-même. De son désir d’être celui qui fait homme, de porter l’habit qu’il se doit d’enfiler pour montrer à tous qu’il est bien habillé. « Des petits jeux de lumière tournaient avec agilité autour de sa tête en des chercheuses de poux, pour se trouver un sens, il demeurait l’homme sans costume ». Alors intervient le vrai bon sens de sa conscience  ; de celle qui le détermine à se vêtir lui-même cet humain et par-delà même de se croire nu, que cache-t-il ? Ce que le monde lui offrait, c’est-à-dire d’être un homme civilisé, l’homme ne se sentit pas ses os à travers cet habit qui n’était pas fait pour lui. Être de ces hommes dont la nudité n’est pas un tabou aux yeux des autres où craindre que « l’habit ne fait pas le moine » selon l’usage que l’on veut bien donner à l’homme qui se voit nu. Chercher alors dans la conscience le vêtement que son inconscience ne veut pas qu’il porte n’est pas à la portée du dernier venu. Une longue étude poussa des savants émérites à savoir la raison de ce désir de ne pas se vêtir. De ne pas comprendre cette pudique chose d’être en somme habillé comme les gens dits « normaux ». Ainsi les consciences se veulent en conformité dès lors qu’elles se reconnaissent avec l’ensemble des êtres vêtus. Que penser de cet homme dont la nudité se situe dans son inconscience, sa conscience le rend-il aveugle  ? Pourquoi ce message partant de son inconscience n’est-il pas arrivé à sa conscience, alors  ? Je vous réponds simplement que son habit est resté dans son inconscience parce que l’homme en question se croyait habillé. Que faut-il alors que vous pensiez de cette petite histoire dont je vous narre la plus confidentielle intrigue ? Je vous en délivre, enfin, l’épilogue : le vêtement n’est pas d’usage à être porté, si on le porte c’est que la décence nous dit de le porter. C’est alors qu’intervient la conscience et l’on doit comprendre que notre attitude doit tenir de ce que nous dit cette seule vérité dans la subjectivité la plus concrète, l’habit se porte sans le pouvoir d’analyse qu’il est sur nous ce vêtement fait de chair et d’os.

 

 

(Texte inédit de Pôl Kraly sur "Ce que la conscience à nous dire de l'homme sans costume")

05/12/2013

Le Miracle de la Pleine Conscience... (3)

Laver la vaisselle pour laver la vaisselle :

 

Nhat hanh,conscience,miracle,comprendre,savoir,intelligence,bien-être,réflexions,philosophie,écrivain,zen,vietnamien,maître,bouddhisme,calme,paix,nature profonde,émerveillement,vie,beautéIl y a trente ans, alors que j'étais novice à la pagode. Tu Hieu, laver la vaisselle était une tâche difficilement plaisante. Lors de la saison de retraite, quand tous les moines revenaient au monastère, deux novices devaient cuisiner et faire la vaisselle parfois pour plus de cent moines. Il n'y avait pas de savon, seulement des cendres, de la balle de riz et de noix de coco, c'était tout. Nettoyer une telle pile de bols était une vraie corvée, surtout l'hiver lorsque l'eau était glacée. Il fallait alors faire chauffer une grosse marmite d'eau avant de pouvoir commencer à récurer.

De nos jours, faire la vaisselle est infiniment plus plaisant. Les cuisines sont équipées de savon liquide, de brosses à récurer et même d'eau chaude courante qui rendent les choses tellement plus agréables. N'importe qui peut la faire en un rien de temps, puis s'asseoir pour boire tranquillement une tasse de thé. Bien que je lave mes vêtements à la main, je conçois parfaitement l'utilité d'une machine à laver le linge, mais je trouve qu'une machine à laver la vaisselle, c'est aller un peu trop loin.

Lorsque nous lavons les assiettes, lavons les assiettes. C'est tout. Cela signifie que nous devons être complètement conscients du fait que nous sommes en train de laver des assiettes. A première vue, cela paraît un peu idiot. Pourquoi accorder autant d'importance à une chose aussi évidente ? Mais tout est précisément là, ainsi qu'il est expliqué dans le Satipatthana Sutta, le Soutra de l'Etablissement de la Conscience.

Le fait même que je sois là, debout près de l'évier, à laver ces assiettes, est tout simplement merveilleux. Je suis entièrement moi-même, en harmonie avec ma respiration, conscient de mon corps, de mes pensées et de mes gestes. Je suis fermement présent et non pas distrait, dispersé, semblable à une bouteille ballottée à la crête des vagues sur une mer agitée.

 

(Extrait de "Le Miracle de la Pleine Conscience " de Thich Nhat Hanh - Ed. "J'ai Lu" - 2008)

à suivre...

04/12/2013

Le Pouvoir de l'Inconscient...(2)

25/11/2013

Textes pour grandir... (1)

 images-3.jpegPour signifier la grandeur de ta conscience, tu dois la développer dans son sens positif, cela est la seule possibilité qu’elle a de se mouvoir dans ton esprit. Il s’agit là de son pouvoir à être et à devenir. J’irais même à ce qu’elle aille au-delà de ses possibilités pour créer. Comme tout se rattache à notre intelligence, il serait urgent de saisir le sens de la positivité sur la négativité. Être dans le positivisme tu en ouvres le chemin de l’espoir, mais j’irais même au-delà du succès. Tu peux, aussi, renverser une idée négative pour qu’elle soit positive par son paradoxe et par son ridicule. Confectionner ces aspects de victoire de l’esprit authentique, sur la vacuité incertaine du négativisme, est la seule force probante d’une vérité qui se veut dans un premier temps temporelle. Il faut toujours suivre la bonne étoile, de celle qui nous conduit à comprendre. À chaque acte, il y a en retour une conséquence, savoir que cela peut servir l’autre dans le bonheur existant est en fait une preuve d’intelligence. J’en viens à dire : « Que du concret, la vie se forme en belle mariée, que le bonheur est dans le positif ».

 

(Extrait de "Chemins escarpés" de Pôl Kraly -  Septembre 2013 - à paraître)