Allez les yeux invisibles vers le beau.

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15/05/2015

Prière du jour...(1)

Paroles à méditer :

 

paroles,méditer,prière,repos,âme,esprit,conscience,aimer,réflexion,comprendre,savoir,connaître,pliya,livre,auteurVous n'êtes pas seuls. L'inquiétude est une tentation. C'est dans le calme et la confiance que sera votre force (Is. 30,15).

Seigneur, à qui d'autre irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle (Jn 6,68).

Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi (Jn 13,6).

Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés (Jn 15,12).

Si quelqu'un veut être le premier, qu'il soit le dernier de nous et le serviteur de tous (Mc 9,35).

 

(Extrait de "Prier comme un enfant de roi" de Jean Pliya - Ed. François-Xavier de Guibert -2004)

05/05/2015

Sagesse de la Conscience... (11)

sagesse,conscience,prose,inédite,langage,amour,kraly,poésie,poète,écrivain,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreLE LANGAGE DE L’AMOUR

 

            À présent, je laisse au sommeil le choix de me délivrer les cartes émerveillées de la vie. Dans sa magnificence, celle-ci déploie beaucoup d’énergies pour combler mon cœur. Tout s’éveille en harmonie à celui qui sait observer autour de lui, il y a des parfums secrets qui dans ces jardins émanent aux narines de ceux qui en épousent les senteurs. Un grand et majestueux changement naît de l’éclosion des fleurs alentour à la beauté des paysages en mouvements que nulle n’arrête tellement cela s’impose aux regards. Nous acquérons un besoin de bonté pour contempler ce spectacle qui émerge sous nos yeux ébahis et amoureux. La vie s’y promène avec enthousiasme et séduction, elle offre au passage ses chemins de bonheur qui enivre le randonneur solitaire par ces effluves de tendresse. Ne cherchez pas à savoir comment cela est magique, tout est fantastique à celui qui veut bien en apprécier le chant. La planète attend cela depuis si longtemps que ce jour s’approche de la lumière et cela au-devant de notre marche volontaire et espérée, cette lumière qui viendra caresser de ses rayons nos sourires épanouis.

 

 

(Prose philosophique et spirituelle de Pôl Kraly in "Sagesse de la Conscience" - à paraître) 

20/04/2015

Chemins & Dialogues (extrait)...4

pensées,philosophiques,spirituelles,conscience,connaissances,intelligences,parole,kraly,écrivain,réflexions,comprendre,savoir,connaîtreChemin… (4)

 

 

            Ce qui se conçoit et ce dont l’inconscient concrétise avec déterminisme pour en constituer des phrases, pour nous aider à nous diriger vers notre conscience dans la révélation de ce qui demeure. Produire ces rêves pour en établir une hiérarchie comme piédestal à nos envies de connaissances. De là se réalise tout ce que perçoit notre cerveau en ébullition, au service d’un langage cohérent pour parvenir à la parole simple. Contenir ce que disent ces pensées nous arrivera dans l’ultime phase à l’expansion de nos actes au quotidien. Révélation notoire de notre intelligence commune qui s’éveillera vers ses objectifs, elle existera comme source à notre enseignement de la page à noircir, d’un avenir à vivre.

 

 &…

 

Dialogue… (4)

 

 

            Ce dont l’inconscient transmet à la conscience avec une nécessité remarquable doit nous donner à réfléchir sur le sens que l’on veut prêter aux phrases venues par une méditation positive. De la connaissance de ce travail exemplaire que réalise notre esprit, afin que naisse un langage cohérent à s’éveiller, pour que notre cerveau s’illumine. Tout se rattache à nos actes dans l’exigence d’une entité parcourue par la pensée. De cette éclosion fait d’elle sa beauté, de cette révélation toute promise à des lendemains sereins.

 

 

 (Pensées philosophiques & spirituelles de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître)

           

 

04/04/2015

Sagesse de la Conscience... (10)

15

 

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De leur éclat particulier, la nature et l’humain se familiarisent selon les coutumes ancestrales de l’univers, c’est-à-dire lorsque cela fait sens. La voie est l’ultime chemin vers la compréhension de l’un et l’autre, on mesure le côté singulier de chacun, seule la raison peut les amener à l’entendement. Il y a un chant que j’appelle « euphonie » et qui s’amplifie de façon différente dans le cœur de l’homme et au cœur de la nature, il (le chant) demeure vivant dès lors qu’il se murmure à la conscience. Il naît intelligible dans son langage, car il se veut accessible et en démontre sa force par l’unique émotion qu’il délivre. Il nous vient des profondeurs du cosmos, à peine perceptible à l’oreille, et amplifier à la conscience. C’est alors qu’il ressent les battements des cœurs en osmose avec les battements du cosmos. Il entre avec douceur dans les têtes et se désire tout petit pour mieux chanter en nous ;  la nature quant à elle, se nourrit de sa voix et le transmet à son énergie propre. En coulisse, une belle et majestueuse symphonie rythme ses gammes, et prépare ainsi une émergence profonde qui viendra parachever son œuvre. Nous en sommes les chefs d’orchestre, à nous d’en composer les notes, pour une musique fantastique !

 

(Prose philosophique & spirituelle inédite de Pôl Kraly in "Sagesse de la Conscience")

 

à suivre...

22/03/2015

Chemins & Dialogues (extrait)...14

images-1.jpegChemin… (14)

             Il est certain qu’il nous reste dans la conscience cette chose si belle à percevoir ; sainte image de ce ciel à découvrir comme récompense à ce qu’elle germe comme une pensée au soleil. Cherchons à connaître sa langue propre à son existence qui sommeille en nous comme un spectacle serein, dès lors que nous en maîtrisons son verbe... La vie s’ouvrira, alors, comme une fleur et s’épousera à toutes les chances extraordinaires. Là se place la vérité. Demeurer dans le positif, se savoir en quête de cela, se mouvoir à cette idée que le sens crée la réalité et fait naître l’espoir. Toutes les situations heureuses possèdent une histoire saine et fortifiante qu’il nous faut comprendre. Ce langage universel auquel je crois vient de cette présence qui s’adapte le mieux à l’élévation de l’esprit par le cœur. Cela se conjugue et s’ajuste à nos âmes.

 

&…

 

 Dialogue… (14)

 

            La conscience vit d’une pensée positive où se cachent d’autres amies authentiques, celle-là se situe près du cœur. Dans sa parole, un langage se propose de nous connaître, il se veut universel et commode d’accès. Sa propre facilité tient à ce qu’il nous arrive par sa lucidité. Son message se désire et s’ouvrira à nous comme une fleur dès lors que nous aurons aspiré à ce qu’il habite en nous. Cherchons à créer son existence, sa vie demeure dans nos cœurs et notre esprit. Sachons lui donner une adorable lumière pour qu’il puisse chanter à notre voix. Il s’amusera à nous dire que les beaux voyages sont à approfondir vers l’élévation de nous-mêmes.

 

 

(Pensées philosophiques & spirituelles inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître) 

 

 

à  suivre...

 

 

 

 

13/02/2015

Vers la sobriété heureuse...(11)

Une autre éducation :

 

éducation,rabhi, écrivain,philosophe,sobriété,heureuse,livre,pensées,intelligence,responsabilité,conscience,enfants,apprendre,talents,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreNous souhaitons de toute notre raison et tout notre coeur une éducation qui ne se fonde pas sur l'angoisse de l'échec mais sur l'enthousiasme d'apprendre. Qui abolisse le "chacun pour soi" pour exalter la puissance de la solidarité et de la complémentarité. Qui mette les talents de chacun au service de tous. Une éducation qui équilibre l'ouverture de l'esprit aux connaissances abstraites avec l'intelligence des mains et la créativité concrète. Qui relie l'enfant à la  nature, à laquelle il doit et devra toujours sa survie, et qui l'éveille à la beauté, et à sa responsabilité à l'égard de la vie. Car tout cela est essentiel à l'élévation de sa conscience...

 

(Extrait de "Vers la sobriété heureuse" de Pierre Rabhi - Ed. "Actes Sud" - 2010)

 

à suivre...

26/01/2015

Ce que doivent être les choses... (Chapitre 1)

kraly,livre,manuscrit,écrivain,conscience,roman,chapitre 1,extrait,à paraître,réflexion,comprendre,savoir,connaîtreParis, octobre 2031.

 

 

 

 

1

 

 

 

Le jour de ma rencontre avec Nyad et Lian, j’étais en compagnie de Prat, mon meilleur ami. Mon nom est Lôl. Après avoir été comédien — à l’époque je l’appelais « l’artiste ambulant » — Prat était devenu peintre mural. Il peignait des anges à la perfection, on le demandait pour cela. Nous vivions en communauté d’artistes sous un même toit. Prat et moi étions les plus âgés, j’abordais mes 78 ans et lui, ses 79 ans. Je travaillais encore pour notre contribution à la solidarité, j’avais abandonné l’écriture de romans pour devenir écrivain public. La société nous imposait un travail pour que nous soyons acceptés. Toutes les personnes se devaient d’exercer un métier d’entraide, peu importait l’âge. Nous étions sur le parvis de la basilique du Sacré-Cœur où Prat avait, à l’intérieur, peint des chérubins, lorsque nous vîmes, devant nous, deux anges, sorte d’apparition, se tenir par la main. Il ne suffisait donc pas de voir des anges dans une église, il y en avait aussi à l’extérieur ! Cette image restera gravée longtemps dans ma mémoire, car peu habituelle en 2031. Tout comme il était prudent, de nos jours, de cacher notre supposé athéisme, surtout pour moi, — la suite vous en révèlera l’extraordinaire — car on ne plaisantait pas avec cela, tout signe ostentatoire était mal vu, comme le fait de se tenir la main par exemple. C’était l’un des nombreux paradoxes de notre époque.   

 

Lian vint vers nous et m’accosta :

— Je vous connais.

— Vous me connaissez ?, répondis-je.

— Oui, j’ai lu l’un de vos livres, Loémé, dans lequel vous parliez des « Éveilleurs de conscience ».

— Mon premier livre, effectivement. Mais comment se fait-il que vous me connaissiez, j’ai arrêté d’écrire depuis plus de vingt ans, on ne parle plus de moi nulle part.

— J’ai communiqué par l’esprit, me répondit-il, un sourire aux lèvres.

 

Effectivement, de nos jours, beaucoup des gens de la ville s’exprimaient par la pensée, il y avait même des professeurs pour cela qu’on appelait, en souriant, « les grands communicants ». Mais de nombreuses personnes, tel Lian, s’imposaient cette « gymnastique » toute cérébrale en groupe ou individuellement.

– Il me suffit, poursuivit-il, d’avoir lu un livre de vous pour que je puisse communiquer avec votre pensée. Mais la vôtre n’est peut-être pas réceptive, dit-il, non sans quelque audace.

J’avais depuis longtemps abandonné l’idée de fonctionner par télépathie, l’exercice n’était plus de mon âge. Le dialogue n’était pour certains qu’un complément, une précision de la pensée, un substitut ; pour d’autres, il n’y avait que le langage, à l’irréversibilité rassurante. On se méfiait de ceux qui ne juraient que par la télépathie. « Les Penseurs », comme on s’amusait à les appeler, étaient des gens doués capables de s’adapter à ce monde mieux que nous. Ces êtres d’intelligence certaine avaient un sens du raisonnement, un esprit agile et perspicace propre aux personnes très influentes.

— Que vous reste-t-il de cette lecture ?, me permis-je d’avancer.

— Mon éducation, répondit-il. Il poursuivit :

— Je vais vous présenter Nyad. 

Celle-ci, d’un pas gracieux, s’avança d’emblée vers nous, j’étais conquis par cette jeune fille à la peau métissée ; Prat aussi était sous son charme.

Ses premiers mots, qu’elle prononça en nous tendant la main, semblèrent venir d’une autre planète :

 — Je parviens à recevoir de belles ondes de vous.

 Prat renchérit :

— Qu’est-ce que vous entendez par belles ondes ?

— Vos ondes de naissance.

— Ondes de naissance ?, dis-je sans comprendre.

Dans un langage magnifique, elle spécifia :

— Celles qui, en ce moment précis, vous transportent près de nous.

— J’avoue ne pas comprendre…

Le doigt sur les lèvres, elle ajouta :

— Vos ondes de naissance, qui sont les mêmes que celles de Lian et moi, se cristalliseront dans le temps. Vous comprendrez un jour.

 

Il y avait des êtres dont l’intelligence était étonnante. Prat et moi étions sous le charme de ces deux consciences élevées. S’adressant à nous, Lian précisa :

— Nos chemins sont liés, on se reverra.

Ils nous saluèrent, affichèrent dans le même temps un sourire magnifique, puis nous quittèrent. Deux chérubins s’envolèrent devant nos yeux ébahis. Prat devint un autre homme, tandis qu’un long frisson extrasensoriel me traversait le corps et gagnait mon cerveau. Nous restâmes quelques minutes sans voix, essayant de nous remettre de nos émotions.

Nous montâmes dans le« Flyingworld », un bus propulsé par l’énergie du vent. Depuis quelques années, déjà, les ingénieurs avaient réussi à mettre au point ce bus révolutionnaire, qui se déplaçait avec ce procédé et qui avait remplacé le tramway et voitures. Il existait encore de petits taxis — sorte de véhicules —, qui fonctionnaient avec la même énergie, mais de capacité d’accueil très restreinte. Depuis l’année  2025, « l’automobile », comme on la désignait à cette époque, n’appartenait plus à ce monde et ne faisait plus rêver. Paris était devenue une mégalopole dont le trafic arrivait à saturation. Vivaient là des gens de toutes origines et l’on y parlait souvent en anglais. La langue française n’avait pas perdu de son éclat ; c’était la deuxième à être distinguée dans le pays aux frontières éclatées. Des pourfendeurs de la langue des anciens Gaulois, assez nombreux cependant dans la capitale, s’exprimaient en français enrichi de mots à la consonance bien particulière, à la fois mélange d’anglais et de français, mais aussi d’autres langages. Lian qui venait de la province du « Hunan », avait fait de courts séjours dans plusieurs pays et il vivait à présent en France ; il était chinois, était très doué en informatique et avait acquis de nombreux pouvoirs surnaturels. Nyad, tout aussi puissante, était née en Afrique du Sud. Cela faisait six mois qu’ils vivaient à Paris. Je sus cela lors de notre deuxième rencontre que l’on fit le lendemain, assis sur l’herbe autour d’un bon repas, ce que Lian m’avoua, en toute amitié.

 

Nous arrivâmes devant « L’Aigle déchu », notre résidence. Prat et moi occupions la même chambre et la partagions avec une ancienne star de cinéma venue d’Allemagne. Avia Mankoff était beaucoup plus jeune que nous et approchait des 68 ans, elle avait tourné avec les plus grands. La plupart des films, aujourd’hui, étaient des documentaires spécialisés sur le comportement des êtres vivants, dans des milieux aux conditions biotiques. Nous gagnâmes notre chambre, Avia était nue devant le miroir, comme souvent. Elle se réfugiait dans le passé et le souvenir de sa jeunesse, époque où elle était adulée sous les flashes des photographes de la « presse people »,bien réduite de nos jours. Elle avait connu de multiples amants, tous richissimes, et ne vivait que dans le souvenir d’un bonheur fané, révolu. À la demande de Prat, toujours habile dans ce genre de situation, Avia se rhabilla. L’heure du dîner sonna, et nous descendîmes dans la cuisine. Nous nous installâmes à la grande table commune, où nous étions dix-huit. Le repas était assuré par deux personnes, Gylie, la plus âgée, et la jeune Lyane, qui n’avait pas vingt ans. Celle-ci était très sensible, d’une gentillesse extrême et d’une santé délicate. Cette jeune femme n’avait pas de parents légitimes et nous arrivait d’Alger. Elle était aux petits soins pour nous. Tout le monde la prenait en pitié et l’aimait. Même le gros Grato Samsor, ancien sculpteur, très bourru et parfois méchant, l’épargnait. On ne lui connaissait aucune relation avec des garçons de son âge, elle sortait très peu de l’enceinte de la résidence.

 

Ce jour-là, au dîner, la cuisine française était pour une fois à l’honneur, sous la forme d’un bœuf bourguignon cuisiné avec de la viande de synthèse. Ce plat tout à fait classique était cependant très rare à notre époque, car la nourriture, s’étant diversifiée, était devenue équilibrée. On arrivait à produire une gastronomie saine où tout était calculé, les consommateurs privilégiaient une nourriture cosmopolite, variée, dosée selon sa valeur nutritive et enrichie en apports caloriques et bioénergétiques.

 

 Régulièrement, avant de m’endormir je lisais. Les auteurs étaient pleins de talents, d’une intelligence, d’une imagination débordante. Le contenu de ces lectures était si riche qu’il me guidait dans une certaine ligne de conduite. Dans les écoles, la façon de voir de ces stylistes était analysée, pour voir comment cela était enseigné, décrypté ; ces écrivains décrivaient le monde d’alors, réel et positif. Par leurs histoires, ils illustraient pour leurs lecteurs un monde d’images d’une telle force qu’il avait relégué le cinéma au second plan. Je me laissais captiver par lecture du livre électronique d’un jeune romancier allemand du nom de Léor Brogel un ouvrage au titre intrigant : Yris et devenir un autre.

 

(Extrait de "Ce que doivent être les choses" de Pôl Kraly - à paraître)