05/11/2013
Trois maîtres de vie... (commentaire)
« Trois maîtres de vie » annonce le sous-titre avec raison. L'homme moderne perdu de matérialisme et d'hédonisme n'a sans doute jamais eu autant besoin de leurs enseignements. Le mérite de Frédéric Lenoir est d'avoir su présenter simplement la vie et les idées de ces trois phares de l'Humanité en les présentant en parallèle et en montrant toutes leurs concordances.
Ce livre intelligemment didactique et vulgarisateur répond de manière simple, honnête et agréable à toutes les questions que le lecteur peut se poser à leur propos. Qui sont-ils ? Comment les connait-on ? Ont-ils même réellement existé ? Après une première partie consacrée à leurs biographies, Lenoir en vient à nous présenter leurs doctrines respectives. Il nous fait découvrir que leurs enseignements sont étrangement proches, parlants et toujours d'actualité et qu'ils peuvent se résumer ainsi : l'homme est immortel, sa vie ne se résume pas à son court passage sur terre. Il doit chercher la vérité, se connaître lui-même et devenir libre. Mais cette quête ne serait rien sans justice (vertu suprême avec l'égalité) et sans cette clé de voûte indépassable, l'amour, qu'il soit compassion bouddhiste, éros socratique ou agapè christique. Mais comme le dit l'auteur dans sa conclusion : « La vie est courte, mais le chemin de la sagesse est long. (') Ces maîtres de vie nous éduquent et nous aident à vivre. Ils ne nous proposent pas un bonheur « clés en main », mais aboutissement d'un véritable travail sur soi. Ce sont des guides exigeants, des accoucheurs bienveillants, d'éternels éveilleurs. » Un très bon livre d'initiation à la métaphysique dont chacun devrait pouvoir tirer profit.
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04/11/2013
Psycho pratique...(4)
Donner du sens à sa vie :
(5 tâches qui permettent de donner du sens à sa vie)
1) Faire sens du passé. Affirmer une identité. Développer l'estime de soi.
2) S'intégrer socialement, créer un réseau, se relier à l'univers. Prendre soin des autres.
3) Prendre soin de soi. Maintenir sa santé. S'adapter positivement. Faire face au stress, au changement.
4) Construire des projets. S'ouvrir au futur. Espérer.
5) Développer sa dimension spirituelle.
("Donner du sens à sa vie" de Rosette Poletti et Barbara Dobbs - Ed. "Jouvence" -2010)
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02/11/2013
Chemins & Dialogues... (3)
Chemin… (3)
Juste éveillé, le besoin de faire respirer des neurones captifs, de ceux qui produiront un feu pour la conscience, après une oxygénation dans l’inconscient. Entièrement constitués de relatives impressions, ces neurones s’organiseront dans le cerveau pour débattre en des pensées régénératrices. La puissance à atteindre leur but deviendra énorme et de là naîtront des pensées toutes neuves, qui se nourriront d’informations des plus intelligentes, de celles qui donneront à nos vies, de multiples sens. Productrices, elles percevront ce qui se devait de se faire. Elles entreront en connexion avec les esprits aptes à comprendre de quoi leur objectif est constitué pour les restituer au monde, en des matins calmes et doux. Doucement, elles s’envoleront tels des avions dans les directions données, vers les consciences qui harmoniseront le petit livre de méditations qui dans les cerveaux activeront tout un univers.
&
Dialogue… (3)
Le besoin de rendre service au cerveau est de régénérer tout l’inconscient en de saines respirations. C’est ici qu’elle fabrique toutes les puissances nécessaires pour activer les pensées les plus géniales. Elles ont un but à atteindre d’aller vers ces cerveaux de lumière, pour en diffuser tous les parfums cosmiques de l’univers. Elles doivent aussi entrer en connexion, le plus rapidement possible, entre elles. De là, elles iront dans un vol soutenu et harmonieux, là où elles doivent aller. Un lieu où les esprits se forment en une piste d’atterrissage pour la connaissance supérieure des consciences ainsi éclairées. Ces pensées issues de ces intelligences délivreront les messages en pleine et juste récompense de leur patience.
(Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître)
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27/10/2013
Chemins & Dialogues... (2)
Chemin… (2)
À travers notre propre expérience, suivons infiniment notre parcours, celui qui nous conduit à nous-mêmes dans les dédales de notre vécu. C’est le moment d’apprivoiser notre destin, par la seule force d’être constamment dans le positif des choses. C’est comme cela que nous nous construisons, c’est comme cela que l’être devient lui-même dans son entité. Force est de constater que cette « délivrance » nécessaire se fait dans une complicité absolue de notre conscience, savoir l’entendre est primordial, savoir vers quoi ou vers où elle nous mène est essentiel. Il est capital et cela n’est pas simple d’entendre sa voix, car, elle est notre passé, aussi bien que notre futur et cela dans notre présent. Toutes définitions venant de ses suggestions ne peuvent être pour nous, sujets à satisfaction pour le monde à venir. Être les garants du savoir de son langage fait de nous des humains plus que vivant, cela fait de nous des êtres d’esprit.
&
Dialogue… (2)
Sommes-nous en mesure d’entendre la voix qui résonne en nous, cette voix si sonore et si intelligente ? Encore faut-il la dissocier des autres voix, car si sonore qu’elle soit, elle peut se perdre dans les méandres audacieux de notre inconscient. Alors, comment la reconnaître ? Il suffit d’être en harmonie, lorsqu’elle nous vient en soi (pas toujours facile), d’être en nous-mêmes. Elle nous parvient dans sa singularité en osmose avec notre conscience, car la voix est bien distincte de notre pensée, même si son émanation vient d’elle-même, je l’appelle ainsi « la voix unique. » Celle qui nous perçoit, qui nous dirige, elle est savante et constructive, elle nous enseigne le vrai sans détour. Son honnêteté se résume par sa façon de nous guider dans les dédales de notre cerveau. La voix de la conscience est précieuse et nous préserve, il faut savoir l’entendre avec intelligence.
(Pensées et Réflexions inédites de Pôl Kraly in "Chemins & Dialogues" - à paraître... (peut être... rire)
à suivre...
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25/10/2013
Chemins escarpés... (18)
La création, comme support à nos vies latentes, se vit dans les pratiques auxiliaires de nos attentes spirituelles. Évocation de nos âmes, enfin, libres de s’aimer mutuellement et harmonieusement. Toutes actions s’accomplissant dans le mouvement parfaitement adapté aux situations les plus abracadabrantesques de l’existence, dans un ensemble ondulant sur lui-même. Dans cet espace approprié, les corps s’unissent d’une matière noble faite d’atomes et de molécules heureuses qui sous l’impulsion de celles-ci se recompose magiquement et de façon naturelles en un corps particulier. Dans cette symbolique de la matière devenant lumière, l’esprit intervient miraculeusement dans cet agglomérat inné. La représentation dorée de tout cela en fait un décor de rêve autour de nous, une fois, que ces éléments ont pris chair. Tout consiste à convoquer nos consciences avec les humains dans leur substance initiale, un nouveau cycle positif se juxtapose à la réalité de son environnement. Ainsi s’invente la mouvance sereine de l’être dans l’équilibre magnifique de son apothéose à renaître dans la pureté architecturale de lui-même. La conscience vient à dire : « Que la beauté des êtres est faite de cette lumière qui brille dans l’élégance des âmes qui s’y raccordent ». La photogénie, alors, de l’humanité s’inscrit dans la concordance des lieux dans une séduction comblée de nos cœurs en émois.
(Pensées philosophiques et spirituelles inédites de Pôl Kraly in "Chemins escarpés" - à paraître)
à suivre...
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24/10/2013
Psycho pratique...(3)
Gérer ses émotions :
1) Repérez un moment de joie que vous vivez en ce moment (ou que vous avez eu récemment).
2) Décrivez la situation. Que s'est-il passé, quel événement merveilleux vous est-il arrivé ?
3) Prenez conscience de vos valeurs - croyances- imaginaires à proposer de ce plaisir.
4) Que ressentez-vous sur le plan physique ?
5) Qu'attendez-vous dans ce type de situation ?
6) Quel est votre besoin ?
7) Qu'allez-vous faire pour capitaliser l'énergie de cette joie ?
La joie est un moteur, un élan vers l'intimité, le partage, un aimant relationnel. Grâce à elle tout devient possible.
à suivre...
("Gérer ses émotions" de Olivier Nunge et Simone Mortera - Ed. "Jouvence" - 2010)
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23/10/2013
Nouveau monde... (7)
CROISSANCE OU DÉCROISSANCE ?
Journalistes, ministres, statisticiens, économistes, syndicalistes, dans leur grande majorité, présentent la croissance économique comme le seul projet viable de société, le seul levier capable de nous apporter emplois, bonne santé économique et prospérité.
Pourtant, si le PIB mondial n’a cessé de croître ces 50 dernières années, les inégalités grandissantes entre individus et la surexploitation des ressources naturelles nous mènent tout droit à des impasses sociales et écologiques. L’idéologie de la croissance économique et matérielle indéfinie est-elle réellement facteur de développement, de progrès et de mieux-être pour l’humanité ? Ce modèle de société est-il durable et généralisable ?
L’heure du changement de logique semble venue, où le "toujours plus", effréné et insensé, laisse place à la sobriété heureuse, consciente et responsable.
- prendre en compte les ressources dont nous disposons vraiment, individuellement et collectivement ;
- nous demander si le PIB reflète vraiment la qualité de vie humaine et la satisfaction des habitants d’un pays dans une réflexion citoyenne personnelle et collective ;
- faire les choix personnels qui sont en adéquation avec notre éthique, nos valeurs et notre vie personnelle, familiale et citoyenne, dans une contribution "cré-active" au quotidien.
L’impossible croissance illimitée sur une planète limitée
Chercher à tout prix une croissance économique illimitée sur une planète aux ressources limitées est un non-sens qui nous voit couper la branche sur laquelle nous sommes assis. Si tous les habitants de la terre se mettaient à consommer comme un occidental moyen, il nous faudrait l’équivalent de trois planètes pour subvenir aux besoins de tous.
Ce mode de vie et de ponction des ressources naturelles n’est ni généralisable ni soutenable à long terme.
Depuis la fin des années 70, l’empreinte écologique de l’humanité a dépassé la capacité biologique de la planète : nous consommons davantage de ressources que la terre ne peut théoriquement nous en fournir de manière pérenne.
Nous vivons au-dessus de nos moyens.
"The story of stuff", d'Annie Leonard, nous dévoile le cycle de vie de tous ces objets que l'on consomme au quotidien sans vraiment savoir d'où ils viennent ni où ils vont. Elle explique d'une façon ludique mais sérieuse comment fonctionne l’économie globale matérialiste et ses conséquences sur l’économie, l’environnement et la santé.
Vous pouvez voir le film, en VO sous-titrée en français, sur le site www.storyofstuff.org
Accrochez vous, ça va vite mais c'est passionnant !
L’effet Kobe ou le non-sens de l’indice du PIB
Le PIB mesure sous forme monétaire la quantité de biens ou de services produits dans un pays sur une période donnée.
Mais il ne prend nullement en compte les raisons ou les effets qualitatifs de ces productions. Outre la fracture sociale, la pollution, le réchauffement climatique, la destruction des écosystèmes, l’épuisement des ressources... sont non seulement ignorés mais parfois même comptabilisés de manière positive dans le PIB.
L’effet Kobe fait référence à un grave tremblement de terre au Japon, ayant touché des milliers de victimes, mais ayant permis de relancer l’économie par la reconstruction nécessaire des voiries, infrastructures, logements…
Les événements les plus destructeurs comme les inondations, les accidents de voiture, les hospitalisations… stimulent paradoxalement la croissance économique et haussent l’indice de « développement » d’un pays.
Que faire ?
Sortir de l’idéologie de la croissance indéfinie signifie pour chacun d’entre nous limiter nos prétentions, lâcher notre insatisfaction perpétuelle, renoncer à nos désirs de « toujours plus » et choisir la sobriété volontaire et heureuse.
Une société qui fait ce choix éthique et politique reconnecte ses priorités à l’essentiel : satisfaire les besoins fondamentaux de tous les citoyens, veiller à la répartition équitable des biens légitimes, édifier une organisation sociale et territoriale dans le respect de l’équilibre naturel, encourager la participation « cré’active » de chacun au service de l’intérêt collectif. Aux logiques de compétition et d’antagonisme, il est possible de substituer les valeurs de coopération et de complémentarité.
L’indicateur du PIB pourrait être abandonné pour laisser place à de nouveaux outils de mesure du progrès réel de l’humanité, qui tiendraient compte de l’adéquation du développement économique et matériel avec la capacité biologique de la terre et du bien-être social.
De nouvelles approches voient le jour : PID (Produit Intérieur Doux), IBH (Indice de Bonheur Humain), IDH (Indice de Développement Humain).
Croissance et fracture sociale
La croissance économique se calcule de manière globale sans prendre en compte le niveau d’équité de répartition des richesses entre individus. L’idée qu’elle serait un vecteur de réduction des inégalités n’est désormais plus recevable.
Bien au contraire, 20% des habitants de la planète s’accaparent 80% des ressources ; les riches sont de plus en plus riches et les pauvres de plus en plus nombreux. Selon les Nations Unies, les 225 personnes les plus riches ont une fortune supérieure à ce que gagnent chaque année les trois milliards d’individus les plus pauvres (soit près de la moitié de l’humanité !).
Les inégalités au sein d’un même pays ne cessent de croître également. En Europe centrale et de l’est, malgré un fort taux de croissance ces dernières années, la proportion d’habitants vivant avec moins de un dollar par jour est passée de 0,5% en 1990 à 3,5% en 2005.
La croissance, facteur de bien-être ?
Au regard des sociétés occidentales, où le stress, l’alcoolisme, la violence, les suicides, les maladies de dégénérescence, la solitude ne font qu’augmenter, travailler plus, dépenser plus, posséder plus, ne semble pas être un gage de bonheur.
La courbe de croissance économique dans les pays développés est d’ailleurs quasiment parallèle à celle des ventes en volume d’antidépresseurs. Ainsi, le PIB ne reflète-t-il pas la qualité de vie humaine et la satisfaction des habitants d’un pays.
On a ainsi de quoi s’interroger sur la pertinence de la croissance en tant qu’indicateur de progrès et se demander à quoi servent nos efforts acharnés pour son développement, si cela ne contribue pas à offrir plus de bonheur aux vivants ?
Serait-elle seulement une idéologie savamment distillée à toute l’humanité pour la défense des intérêts privés de quelques uns et communément admise par tous par habitude ou
résignation ?
05:00 Publié dans société | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nouveau monde, colibris, association, croissance, décroisssance, réflexions, changement, comprendre, savoir