06/09/2016
La Pensée Positive... (20)
L'auto-efficacité ou le sentiment
d'efficacité personnelle (suite) :
Nos pensées et nos actes sont déterminés par des convictions personnelles. Si un individu est certain de pouvoir réussir à surmonter une crise, il a plus de chance de pouvoir effectivement la surmonter, même si la croyance optimiste ne coïncide pas avec ses capacités objectives. Les attitudes positives augmentent la motivation à poursuivre des objectifs nouveaux et difficiles en faisant preuve de sens de l'effort et de persévérance. En revanche, les attitudes négatives empêchent de prendre des initiatives ou incitent à baisser les bras prématurément : si l'on s'attend à ne rien obtenir, on ne va rien tenter ou s'arrêter à la première tentative. La pensée positive permet d'éviter les sombres pronostics du style : " Je sais déjà que cela ne marchera pas." Elle se dit au contraire : " Je ne sais pas comment, mais je vais y arriver." L'optimiste peut reconnaître plus facilement les opportunités qui s'offrent à lui et, contrairement au pessimiste, ne se complaît pas dans le catastrophisme. L'optimiste est une conception de la vie qui, fondamentalement, dit oui à la vie. on s'en trouve plus léger, plus ouvert et plus fort.
(Extrait de "La Pensée Positive" d'Elke Nürnberger - Ed. "Ecolibris" - 2014)
à suivre...
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25/08/2015
Crise grecque... avec Yanis Varoufakis.
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02/07/2015
La Petite Note de Franck... (74)
Faut-il parler de la Grèce, de l’Europe, du Monde pour s’étonner des tragédies qui font place au dénouement le plus cruel et aux cris des peuples ? La crise, et surtout celle qui est économique se fracasse sur le socle de ce monde capitaliste, c’est tout un modèle de société qui est à revoir et la soi-disant démocratie est bien malade. Les lobbies industriels ne cèdent pas leur place facilement et ce sont eux qui dirigent avec quelques magnats de l’industrie le monde, je le constate. Moi, qui rêve d’une société plus partageuse et moins gourmande, et cela en protégeant la planète qui n’en peut plus de nos gaspillages intempestifs. Le regard que l’on pose en ce moment sur la Grèce me fait penser à ce regard méprisant qu’une certaine diaspora a sur les Grecques en général et sur les pauvres en particulier. Il nous faut un peu plus de solidarité et de reconnaissance envers ce peuple, berceau de la démocratie, ce peuple qui n’arrive plus à vivre comme d’autres pays dans le monde. Je vois là l’échec d’un certain modèle de société, et tous les peuples que l’on traite en esclave je les vois en otages d’une oligarchie financière qui se soucie peu d’eux. Alexis Tsipras a bien du mérite pour défendre sa population dans ce cas, il lui faut l’énergie nécessaire pour emmener son peuple vers la fin de l’austérité, même si je crois que ce système est faussé à la base et qu’il faut revenir à des vertus plus sociables. À mon niveau, je ne peux que dénoncer ces choses et rêver à un monde meilleur où notre plus bel acte à concevoir serait de comprendre l’autre sans violence et avec respect.
(Rendez-vous pour une nouvelle petite... de Franck)
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09/06/2013
"Ces affreuses années"...(2)
2. Gains de productivité et structure de la population active
Le monde agricole est en fort déclin numérique : le secteur primaire représentait plus de 25 % des actifs en 1958, il est à moins de 5 % aujourd'hui. De plus, il s'est profondément transformé : les « paysans », au mode de vie encore traditionnel, ont cédé la place aux « agriculteurs », bien plus ouverts au monde et à la modernité, et dont le mode de vie se distingue de moins en moins de celui des autres Français.La proportion d'ouvriers est demeurée stable (un peu moins de 30 %), mais les ouvriers d'aujourd'hui ne ressemblent guère à ceux de 1958 : leurs tâches sont moins pénibles et des pans entiers du monde ouvrier traditionnel comme la mine ont disparu (la dernière mine française a fermé en 2004), au profit d'activités dont certaines se rapprochent de celles des « cols blancs ».
En revanche, le secteur tertiaire a explosé : il rassemble la majorité absolue des actifs depuis les années 1970 ; il est aussi de plus en plus diversifié. Cette évolution s'est accompagnée d'une nette progression de l'emploi des femmes. La croissance de l'emploi féminin compense la diminution de la population active qu'impliquent l'allongement des études et l'abaissement de l'âge de la retraite (passé à 60 ans en 1982 mais relevé depuis quelques années).
3. L'évolution du chômage et de la précarité de l'emploi
Il est apparu au cours des années 1970 un chômage massif qui touche depuis le début des années 1980 environ 10 % de la population. Beaucoup de chômeurs bénéficient de la protection sociale ; en revanche, ceux qui n'y ont pas ou plus droit, notamment les chômeurs de longue durée, connaissent une nouvelle pauvreté, intolérable dans une société riche. Dans l'ensemble, les inégalités se creusent, la précarité progresse. Des régions entières sont sinistrées, comme par exemple la Lorraine, ancien bastion industriel.Contrairement à celles d'avant la crise, les générations actuelles ne sont pas sûres que leurs enfants vivront mieux qu'elles. Une nouvelle pauvreté apparaît en France, d'où la mise en place de dispositifs (RMI puis RSA) montrant les difficultés de l'État à régler la situation. C'est la fin de l'État providence.
Transition
Les Trente Glorieuses (1945-1973) ont été une période d'essor économique. Le milieu des années 1970 marque donc une rupture majeure, avec la chute de la croissance, la fin des certitudes économiques et la persistance d'un chômage élevé contre lequel toutes les mesures ont échoué. Toutefois, certains secteurs d'activité ont connu une ascension fulgurante (informatique, téléphonie mobile, services aux entreprises, immobilier). On ne peut donc pas parler de crise économique ou de récession continue, mais seulement de croissance ralentie. Ce ralentisement a-t-il interrompu la mutation des modes de vie ? La société ressort-elle des bouleversements socio-économiques plus unifiée ou au contraire fragilisée ? A-t-elle connu l'uniformisation ou la fracture ?© Rue des écoles
à suivre...
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22/03/2013
Trois maîtres de vie... (8)
En cela, je crois que la crise peut et se doit d'avoir un impact positif. Elle peut nous aider à refonder notre civilisation, devenue pour la première fois planétaire, sur d'autres critères que l'argent et la consommation. Cette crise n'est pas simplement économique et financière, mais aussi philosophique et spirituelle. Elle renvoie à des interrogations universelles : qu'est-ce qui rend l'être humain heureux ? qu'est-ce qui peut être considéré comme un progrès véritable ? Quelles sont les conditions d'une vie sociale harmonieuse ?
(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)
à suivre...
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10/02/2013
Zénitude... (18)
Vous êtes au bord de la crise de nerfs :
Trempez une petite serviette de toilette dans l'eau bien chaude (mais pas trop !) puis essorez-la. Allongez-vous. Yeux clos, étalez la serviette sur votre visage. Placez vos mains sur le bord de vos hanches. Respirez très lentement et profondément en concentrant votre attention sur votre diaphragme. Ne pensez rien d'autre qu'à votre respiration : écoutez-vous respirer...
Continuez cet exercice jusqu'à ce que la serviette se soit rafraîchie.
(Extrait de "Petit cahier pour rester zen dans un monde agité" de Erik Pigani - Ed. "Jouvence" - 2010)
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05/02/2013
Trois maîtres de vie... (6)
Le mot "crise", en grec, signifie "décision", "jugement", et renvoie à l'idée d'un moment charnière où "ça doit se décider". Nous traversons une période cruciale où des choix fondamentaux doivent être faits, sans quoi le mal ne fera qu'empirer, cycliquement peut-être, mais sûrement. Ces choix doivent être politiques, à commencer par un nécessaire assainissement et un encandrement plus efficace et plus juste du système financier aberrant dans lequel nous vivons aujourd'hui. Ils peuvent aussi concerner plus directement l'ensemble des citoyens par une réorientation de la demande vers l'achat de biens plus écologiques et plus solidaires. La sortie durable de la crise dépendra certainement d'une vraie détermination à changer les règles du jeu financier et nos habitudes de consommation. Mais ce ne sera sans doute pas suffisant. Ce sont nos modes de vie, fondés sur une croissance constante de la consommation, qu'il faudra modifier.
(Extrait de "Socrate, Jésus, Bouddha" de Frédéric Lenoir - Ed. "Fayard" - 2009)
05:00 Publié dans Littérature | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : lenoir, philosophie, philosophe, socrate, jésus, bouddha, réflexion, comprendre, savoir, intelligence, crise